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Science, Sommeil et Respiration

Voici plusieurs études scientifiques à propos des troubles du sommeil et de la respiration, avec une mise en avant particulière du dispositif MYOTAPE

Respiration, MYOTAPE et sommeil
études scientifiques

MYOTAPE – Etudes scientifiques

 Etude n°1 (2022) :

Contexte : De nombreux patients atteints d’apnée obstructive du sommeil (AOS) respirent par la bouche. La respiration buccale rétrécit non seulement les voies respiratoires supérieures, aggravant ainsi la gravité de l’AOS, mais elle affecte également l’observance du traitement nasal en pression positive continue des voies respiratoires (CPAP). Cette étude visait à étudier les changements dans l’AOS par l’utilisation de ruban adhésif chez les personnes qui respirent par la bouche et qui souffrent d’un AOS léger.

Méthode : Des personnes qui respirent par la bouche et qui présentaient un SAOS léger et qui répondaient aux critères d’inclusion et toléraient l’étanchéité de la bouche ont été recrutées dans l’étude. Nous avons utilisé du ruban adhésif hypoallergénique en silicone 3M pour sceller la bouche des participants pendant le sommeil. Le test de sommeil à domicile (HST) utilisé dans cette étude était ApneaLink®. Les sujets ont reçu à la fois un HST de base et un HST de résultat à utiliser 1 semaine plus tard pendant que leur bouche était bandée.

Les changements entre les HST de base et les résultats ont été comparés, et les facteurs qui ont influencé les différences dans les paramètres du test de sommeil après le décalage de la voie respiratoire ont été analysés. Un « répondeur » a été défini comme un patient qui a présenté une réduction d’au moins 50 % par rapport à l’indice de ronflement de base sous le bandage buccal dans le HST ; Sinon, les patients ont été considérés comme ayant une faible réponse.

Résultats : Un total de 20 patients atteints d’AOS légère ont été inclus.

Suite au bandage de la bouche, une bonne réponse a été constatée chez 13 patients (65%).

L’indice médian d’apnée/hypopnée (IAH) a diminué de manière significative, passant de 8,3 à 4,7 événements/h (de 47 %, p = 0,0002), en particulier chez les IAH en décubitus dorsal = couché sur le dos (9,4 contre 5,5 événements/h, p = 0,0001).

L’indice médian de ronflement (IS) a également été amélioré (de 47 %, 303,8 contre 121,1 événement/h, p = 0,0002). Bien qu’il n’y ait pas de différence significative dans la saturation moyenne, des améliorations de l’indice de désaturation en oxygène (8,7 contre 5,8, p = 0,0003) et de la saturation la plus faible (82,5 % contre 87 %, p = 0,049) ont été notées.

Le changement de l’IAH était associé à l’IAH de base (r = -0,52, p = 0,02), à l’indice de désaturation en oxygène (ODI) (r = -0,54, p = 0,01) et à l’IS (r = -0,47, p = 0,04). Le changement de l’IS était fortement associé à l’IS de base (r = -0,77, p = 0,001).

Conclusions :

Le bandage buccal pendant le sommeil a réduit le ronflement et la gravité de l’apnée du sommeil chez les personnes qui respirent par la bouche avec un AOS léger, l’IAH et le SI étant réduits d’environ la moitié. Plus le taux d’IAH et d’IS de base était élevé, plus l’amélioration était importante après avoir dormi avec la bouche bandée.

Le bandage buccal pourrait être un traitement alternatif chez les patients atteints d’AOS légère avant de se tourner vers la thérapie CPAP ou une intervention chirurgicale.

Référence : The Impact of Mouth-Taping in Mouth-Breathers with Mild Obstructive Sleep Apnea: A Preliminary Study / Yi-Chieh Lee 1 2Chun-Ting Lu 3Wen-Nuan Cheng 4Hsueh-Yu Li 1

Lien étude : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36141367/

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Etude N°2 – MYOTAPE (2015) :

Étude pilote du patch buccal (bande buccale) pour l’apnée légère du sommeil

Objectifs : La respiration habituelle bouche ouverte (OMB) pendant le sommeil peut provoquer des ronflements et une apnée obstructive du sommeil (AOS). Cette étude a utilisé un patch oral poreux (POP) pour traiter les patients atteints d’AOS et d’OMB légers pendant le sommeil. Les résultats subjectifs et objectifs ont été évalués.

Conception de l’étude : Étude prospective.

Sujets et méthodes : Des patients présentant ≥5 événements par heure mais <15 apnées par heure sur l’indice d’apnée-hypopnée (IAH) ont été recrutés.

Tous les patients ont dormi la bouche fermée en utilisant le POP (mouth taping), qui est un coussin cutané poreux composé de 3 couches : feuille de silicone, mousse de polyuréthane et film de polyuréthane.

Avant et pendant le traitement, les résultats subjectifs ont été évalués à l’aide de l’échelle de somnolence d’Epworth (ESS) et de l’échelle visuelle analogique (EVA) du ronflement.

Les résultats objectifs ont été évalués à l’aide de la polysomnographie et de la céphalométrie.

Résumé et conclusions :

30 patients souffrant d’apnée du sommeil légère ont été inscrits à une étude visant à évaluer l’utilisation d’un patch adhésif (ruban adhésif) alors qu’ils respiraient par la bouche pendant le sommeil.

L’échelle de sommeil d’Epworth est passée de 8,1 à 5,2 pendant le port de la bande, et l’échelle visuelle analogique du ronflement est passée de 7,5 à 2,4.

L’intensité du ronflement est passée de 49,1 à 41,1 et l’indice médian de ronflement est passé de 146,7 à 40 par heure en portant le patch poreux adhésif.

De plus, l’indice d’apnée hypopnée est passé de 12 par heure à 7,8 par heure.

Les chercheurs ont conclu que le port d’un patch buccal poreux est un dispositif utile pour aider les patients souffrant d’apnée du sommeil légère et de respiration buccale habituelle.

Référence :

Huang, T.-W., & Young, T.-H. (2015). Novel porous oral patches for patients with mild obstructive sleep apnea and mouth breathing: A pilot study. Otolaryngology Head and Neck Surgery: Official Journal of the American Academy of Otolaryngology-Head and Neck Surgery, 152(2), 369–373.

Lien étude : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25450408/

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Polysomnographie : examen médical qui permet l’enregistrement du sommeil, de la ventilation et de mouvements corporels au cours de la nuit. Cet examen complet permet d’identifier des anomalies du sommeil.

Céphalométrie : La céphalométrie est un processus d’analyse crânienne. Grâce à elle, il est possible de calculer les différentes distances entre chaque partie du crâne. L’analyse céphalométrique permet de mesurer avec précision les différents paramètres de la face tant au niveau des dents que des os. D’une façon générale, au niveau des tissus mous, il existe un développement excessif de la langue et du voile du palais qui diminuent la lumière pharyngée. Au niveau des tissus durs, il existe une rétromandibulie, un excès vertical antérieur et une base du crâne antérieure réduite. La tête est en extension. Ces différents facteurs encombrent la voie aérienne supérieure et favorisent le collapsus pharyngien. La céphalométrie peut diagnostiquer les patients à risques, proposer un indice d’apnées /hypopnées et préciser l’étiologique en orientant le choix thérapeutique.

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Etude N°3 – MYOTAPE (2023) :

Abstract

Objectif : Cette étude visait à étudier (1) le rôle du phénomène de l’expiration buccale et des caractéristiques des voies respiratoires supérieures dans l’apnée obstructive du sommeil (AOS) et (2) si le bandage de la bouche (en laissant la bouche libre) pendant le sommeil atténuait la gravité de l’AOS.

Participants et méthodes : 71 participants ont subi un test de sommeil à domicile de deux nuits (le premier jour en dormant normalement, le deuxième jour en dormant avec le myotape) ;

Leur indice de désaturation par oxymétrie (ODI) et leurs signaux d’expiration buccale reflexe (non-expiration buccale, expiration buccale complète, expiration buccale intermittente (IMP) et expiration latérale de la bouche) ont été détectés par un oxymètre de pouls du bout des doigts et un détecteur de d’expiration buccale.

Les participants ont été regroupés en 2 groupes : 1/ le groupe dont l’ODI est améliorée et 2/ le groupe dont l’ODI n’est pas amélioré, et ce en fonction des résultats de leur test de sommeil.

La radiographie a été prise par tomodensitométrie à faisceau conique et par céphalométrie. Les caractéristiques des voies respiratoires supérieures, y compris les voies respiratoires, les tissus mous et les variables de la cavité buccale, ont été mesurées.

Résultats : Les participants atteints d’AOS sévère ont montré un pourcentage d’IMP (intermittent mouth puffing = expirations buccales intermittentes) plus élevé par rapport à ceux atteints d’AOS normale, légère et modérée (sévère : 33,78 %, modéré : 22,38 %, léger : 14,55 %, normal : 0,31 %, p < 0,001).

Chez tous les participants, l’ODI et le pourcentage de SpO2 inférieur à 90 (T90) étaient positivement liés à l’indice de masse corporelle (IMC) (r = 0,310 et 0,333, respectivement), tandis que l’ODI et le T90 étaient négativement corrélés à la largeur minimale des voies respiratoires (r = -0,473 et -0,474, respectivement) ; Toutes les relations mentionnées étaient significatives (p < 0,05).

Conclusion : Les proportions de PMI se sont avérées plus élevées chez la moitié des participants dont l’ODI ne s’est pas amélioré (groupe 2) après port du myotape et chez ceux atteints d’AOS sévère. De plus, les patients atteints d’AOS avec un ODI plus élevé, un T90 plus élevé et des proportions plus élevées d’IMP étaient plus susceptibles d’avoir des voies respiratoires supérieures plus étroites.

Résumé et conclusion :

MyoTape permet l’expiration buccale « PFFFF » (mouth puffing) en cas d’apnée du sommeil modérée à sévère

Pour les personnes souffrant d’apnée du sommeil modérée à sévère, il est important que le ruban utilisé pour soutenir la respiration par le nez pendant le sommeil permette également d’expirer par la bouche. On parle de « mouth puffing » lorsque la personne expire par la bouche.

Si l’on empêche les expirations buccales en portant une bande qui couvre toutes les lèvres, l’apnée obstructive du sommeil peut s’aggraver.

Ainsi, dans une étude portant sur 71 participants âgés de 35 à 60 ans, le myotape (avec bouche libre) a amélioré les niveaux d’oxygène chez 30 personnes (51,72%), tandis que les 28 autres participants ne l’ont pas fait (48,28%).

MyoTape permet de souffler par la bouche si nécessaire car il est porté autour des lèvres et ne couvre pas la bouche. La tension élastique de la bande aide à rapprocher suffisamment les lèvres pour assurer la respiration nasale.

Jau JY, Kuo TBJ, Li LPH, Chen TY, Hsu YS, Lai CT, Yue WC, Huang PH, Yang CCH. Mouth Puffing Phenomenon and Upper Airway Features May Be Used to Predict the Severity of Obstructive Sleep Apnea. Nat Sci Sleep. 2023 Apr 3;15:165-174. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/37032816/

 

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Etude n°4 : MYOTAPE ET PPC (2004)

71% VS 30%

La respiration par le nez pendant le sommeil améliore l’adhésion au dispositif de PPC.

Objectifs de l’étude : Une fuite buccale compromet le traitement nasal en pression positive continue des voies respiratoires (PPC). Nous avons émis l’hypothèse que les patients qui respirent principalement par la bouche pendant le sommeil, par rapport à ceux qui respirent principalement par le nez, auraient plus de fuites buccales pendant la PPC et donc une moins bonne adhésion à la PPC.

Conception : Une étude cas-témoins pour comparer l’impact de la PPC à 1 an chez les personnes qui respirent par la bouche (MB) et celles qui respirent par le nez (NB).

Lieu : Hôpital universitaire avec laboratoire du sommeil.

Patients : Cinquante et un NOUVEAUX patients de PPC (4 femmes), avec un indice de perturbation respiratoire (AJR) > 15/h (= apnée du sommeil modéré à sévère). Sur les 51 patients, 30 patients respiraient par la bouche (la respiration buccale > 70 % du temps total de sommeil [TCT]), et 21 patients respiraient par le nez (respiration buccale < 30 % du TCT). Les MB entre 30 % et 70 % du TCT ont été exclus.

Interventions : Une polysomnographie nocturne a été réalisée au départ, pendant et à 3 mois. Les patients ont été suivis pendant 1 an après le début de la PPC.

Mesures et résultats : Pour mesurer la respiration buccale, les capteurs de la respiration nasale et buccale pendant la polysomnographie ont été séparées par un diaphragme transversal en silicium de 3 x 6 cm. L’AJR a diminué de (moyenne +/- ET) 37,8 +/- 21,5 à 1,8 +/- 2,6/h à 3 mois. Tout au long de l’étude, l’observance de la PPC (utilisation quotidienne moyenne de la PPC en heures) était meilleure chez les respirateurs en NASAL (NB). La plupart des NB (71 %), mais seulement 30 % des MB (respirateurs buccaux) ont utilisé la PPC quotidiennement pendant > 4 heures après 1 an de suivi. La respiration buccale a diminué de manière significative, passant de 84 +/- 8,9 % au départ, et de 22 +/- 14,4 % à 3 mois.

Conclusion : Les patients présentant des troubles respiratoires du sommeil modérés à sévères et un pourcentage élevé de respiration buccale pendant le sommeil étaient moins adhérents au traitement PPC que les patients présentant un faible pourcentage de respiration buccale.

Synthèse et conclusion :

La pression positive continue (PPC) est le traitement de choix pour l’apnée obstructive du sommeil (SAS). Cependant, moins de 50% des patients tolèrent la PPC ! La respiration buccale pendant le port d’un dispositif de PPC (masque) est l’une des raisons de cette faible adhésion.

Dans une étude portant sur 51 patients souffrant d’apnée du sommeil, 30 patients ont respiré par la bouche pendant au moins 70% du temps total de sommeil.

L’étude a révélé que la plupart des personnes qui respirent par voie nasale (71 %) ont utilisé leur PPC pendant au moins 4 heures par jour lors d’un suivi d’un an. Cela contraste avec seulement 30 % des patients qui respirent par la bouche et qui utilisent leur PPC lors d’un suivi d’un an.

Le myotape offre donc une solution simple et sûre pour rétablir la respiration nasale et assurer un fonctionnement avec la PPC optimal tout au long de la nuit.

Référence : Bachour A, Maasilta P. La respiration buccale compromet l’adhérence à la thérapie nasale en pression positive continue. Poitrine. octobre 2004 ; 126(4):1248-54. 

Lien étude : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15486389/

 

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Etude n°5 : enfants, sommeil et respiration buccale (2010 / 2013 / 2016)

Enfants, respiration buccale, mauvaise qualité du sommeil et difficultés d’apprentissage

Les enfants qui respirent par la bouche ouverte ont une forte tendance à éprouver des troubles cognitifs et des problèmes de mémoire, de concentration, d’attention, de sommeil et de capacité d’apprentissage.

Dans une étude de 2013 dans laquelle 48 enfants ont subi des examens complets des oreilles, du nez et de la gorge, les résultats ont montré que les enfants avec des végétations hypertrophiées éprouvaient de plus grandes difficultés d’apprentissage que ceux avec des végétations normales.

De même, une étude réalisée en 2015 par les facultés de médecine dentaire des universités de La Havane et d’Aden a révélé que les enfants souffrant de somnolence diurne excessive étaient près de 10 fois plus susceptibles d’avoir des difficultés d’apprentissage.

Végétations : Les végétations sont constituées d’un tissu lymphoïde normal, situé dans l’arrière-nez. Leur hypertrophie ou leur infection chronique est très fréquente chez l’enfant. L’ablation des végétations est justifiée en cas d’obstruction nasale, de rhino-pharyngites récidivantes et de leurs complications, notamment les otites.

Références :

Triana, Bárbara Elena García, Ahlam Hibatulla Ali et Ileana Bárbara Grau León. « La respiration buccale et sa relation avec certaines affections bucco-dentaires et médicales : mécanismes physiopathologiques impliqués. » Revista Habanera de Ciencias Médicas 15, n° 2 (2016) : 200-212.  
http://scielo.sld.cu/pdf/rhcm/v15n2/rhcm08215.pdf

Fensterseifer, Giovana Serrão, Oswaldo Carpes, Luc Louis Maurice Weckx et Viviane Feller Martha. « La respiration buccale chez les enfants atteints de troubles de l’apprentissage. » Revue brésilienne d’oto-rhino-laryngologie 79, n° 5 (2013) : 620-624.  
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24141679/

Jefferson Y. Respiration buccale : effets néfastes sur la croissance faciale, la santé, les études et le comportement. Gen Dent 2010 ; 58:18–25. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20129889/

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Etude n°6 : ronflements, apnée du sommeil, respiration buccale et difficultés d’apprentissages (2012)

Étude britannique : Le ronflement, l’apnée et la respiration buccale s’ils ne sont pas traités à l’âge de 5 ans augmentent de 40 % le risque de besoins éducatifs spéciaux

L’étude longitudinale Avon sur les parents et les enfants, également connue sous le nom d’enfants des années 90, est une étude de cohorte de naissance détaillée et continue des enfants nés au Royaume-Uni entre avril 1991 et décembre 1992.

La recherche Avon a montré des corrélations substantielles entre les troubles respiratoires du sommeil (TRS) et les troubles cognitifs chez les enfants.

Les parents inscrits à l’étude ont rapporté que leurs enfants ronflaient, observaient une apnée et respiraient par la bouche à 6, 18, 30, 42 et 57 mois.

Les trajectoires des symptômes des TRS, ou grappes, ont été dérivées des données résultantes.

Au moment où les enfants ont atteint l’âge de 8 ans, les rapports parentaux de 11 049 enfants ayant des TRS indiquaient que les enfants souffrant de troubles respiratoires du sommeil étaient 40 % plus susceptibles d’avoir des besoins éducatifs spéciaux.

Bonuck, Karen, Katherine Freeman, Ronald D. Chervin et Linzhi Xu. « Troubles respiratoires du sommeil dans une cohorte basée sur la population : résultats comportementaux à 4 et 7 ans. » Pédiatrie 129, n° 4 (2012) : e857-e865. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3313633/

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Etude n°7 : article scientifique soutenu par 160 références scientifiques (2023)

Rééducation respiratoire et apnée obstructive du sommeil par Patrick McKeown

Un nombre important de preuves soutient le rôle de la rééducation respiratoire dans l’amélioration des troubles respiratoires du sommeil.

Un article scientifique évalué par des pairs co-écrit par Patrick McKeown et Carlos O Connor et Guillermo Plaza de Ear, Nose and Throat Drs a examiné la rééducation respiratoire et l’apnée obstructive du sommeil.

Le MyoTape a été inclus comme soutien pour les personnes souffrant de troubles respiratoires du sommeil qui respirent par la bouche pendant le sommeil.

Les bases de la rééducation respiratoire englobent :

  1. Utilisation du temps d’apnée pour mesurer la chimiosensibilité au dioxyde de carbone,
  2. Rétablissement de la respiration nasale à temps plein,
  3. Correction de la position de repos de la langue,
  4. Réduire le taux respiratoire vers la normale,
  5. Apprendre à bien engager le diaphragme,
  6. Obtenir une ventilation minute normale

 

Soutenu par 160 références, l’article peut être consulté ici : 10.3390/jcm10030471 

McKeown P, O’Connor-Reina C, Plaza G. Rééducation respiratoire et phénotypes de l’apnée du sommeil : une revue. J Clin Med. 26 janvier 2021 ; 10(3):471. DOI : 10.3390/JCM10030471. PMID : 33530621 ; PMCID : PMC7865730.

A VOUS DE JOUER

En espérant que cet article synthétique vous aura permis de comprendre un peu mieux les enjeux du myotape et de la rééducation respiratoire !

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