C’EST QUOI LE STRESS

L’ensemble des méconnaissances a permis de développer des habitudes qui rendent nos cellules malades car elles récupèrent moins d’énergie qu’elles ne peuvent en produire, ce qui limite voire empêche l’élimination des toxines. De ce fait, elles ont tendance à dégénérer plus rapidement que la normale, ce qui traduit un système immunitaire affaibli, présentant des dysfonctionnements.

 Il est ainsi vital de remettre en question chacune de nos habitudes, étape par étape sur : notre nourriture (ce que l’on mange), notre hydratation (ce que l’on boit), notre activité physique et psychique (l’exécution des  gestes  ainsi  que l’adaptation de notre corps à l’effort par l’alimentation et la récupération), notre posture (le positionnement fonctionnel du corps), et notre imagination (afin de se remettre en question et écouter activement notre corps). Le stress, d’un point de vue neuroscientifique se divise en trois catégories intimement liées : le stress physique (lié à la fonctionnalité des structures physiques du corps), le stress chimique (lié à la qualité des échanges moléculaires) et le stress émotionnel (lié à l’aspect cognitif des émotions et la confiance en soi).

 

LE STRESS PHYSIQUE

« Dans la balance de la destinée, le muscle ne pèse jamais autant que le cerveau » – James Russel Lowell

Prévention des traumatismes physiques et articulaires. Comment notre corps protège-t-il nos muscles et nos articulations ? Le corps est naturellement conçu et structuré pour se maintenir en santé de façon permanente, c’est-à-dire dans un « état de forme » où les échanges moléculaires entre les différentes parties du corps permettent le bon fonctionnement de ses mécanismes. La surface de ces échanges s’appelle le système myofascial : c’est une gaine de collagène ultrasensible qui recouvre l’ensemble des os,  des  muscles,  des viscères, du cerveau et du cœur entre autres, et qui constitue le réseau nerveux principal (150 à 180 000 km de fibres nerveuses) pour transmettre les informations relatives au processus de récupération du corps (gestion des toxines liées à la contraction musculaire, reconstruction des tissus musculaires après lésions, etc.). Lors de notre activité au quotidien, nous pouvons mettre notre corps à rude épreuve si notre posture n’est pas adaptée. Que  ce soit lors de gestes quotidiens et sportifs ou bien au travail, le manque d’hydratation, une alimentation trop acidifiante, la mauvaise position des membres du corps au moment de l’exécution d’un geste ou encore et principalement la congestion des émotions qui peuvent entrainer des troubles psycho-somatiques, sont autant d’éléments qui doivent être pris en compte dans une perspective de bien-être physique.

 

LE STRESS CHIMIQUE

 « Chaque minute, 200 millions de cellules disparaissent tandis que 200 millions naissent à leur tour pour assurer la relève » – Chantal Attia

Notre corps est une intelligence vivante très sophistiquée, vous le savez maintenant. Beaucoup de facteurs sont à prendre en compte lorsqu’on parle de “bien manger” et “bien s’hydrater”. Néanmoins, un des plus importants reste aujourd’hui le suivant : les cellules de notre corps possèdent toutes une fonction bien précise et toutes communiquent entre elles chimiquement grâce à des échanges moléculaires, afin de maintenir un équilibre dynamique (homéostasie), ou autrement dit un déséquilibre permanent. Cela nous impose des « principes logiques » et biologiques à respecter pour activer et optimiser les mécanismes vivants de santé du corps (régénération cellulaire), en particuliers ceux liés au bon fonctionnement hormonal et au nettoyage cellulaire. Nous devons comprendre pourquoi 148 000 personnes décèdent chaque année du cancer et de maladies cardiovasculaires et pourquoi 355 354 nouveaux cas sont déclarés chaque année en France. Il s’agit ici de notre vie et de celles de nos proches. Nous devons réussir à lire les informations qui nous entourent et faire de nouveaux choix pour ne pas alimenter un terrain saturé de stress chimique, c’est-à-dire un organisme incapable d’évacuer ses propres déchets.

 

LE STRESS ÉMOTIONNEL

« Personne ne peut me blesser sans ma permission » – Mahatma Gandhi

L’émotion, en tant que structure biodynamique intelligente, permet au corps d’accéder à une énergie nouvelle. Chaque émotion est un passage obligatoire que personne ne peut éviter. C’est pourquoi il est illogique d’en avoir peur. Tout comme un muscle qui se reconstruit, un rééquilibrage hormonal ou bien la satisfaction d’avoir affronté ses peurs, l’émotion impose une dynamique qui régénère nos cellules et synchronise nos cerveaux (hémisphères droit et gauche, intestins, cœur).

À partir d’ici tout va bien, jusqu’au moment où ce qu’on vit au quotidien devient particulièrement difficile voire traumatisant. Notre corps enregistre les émotions en les associant à des situations. Une situation inclut mon comportement, un lieu, un moment de la journée, une position du corps, un rythme cardiaque, les mots et l’intonation qui sont employés à ce moment précis, etcetera, et aussi les personnes qui sont présentes avec moi et comment ils se comportent eux face à cette émotion en train d’être partagée.

A partir d’une situation, une émotion peut être alors mise sous silence, et nous créons des schémas neuronaux pour se protéger de son intensité et de sa signification, qui correspondent à la cristallisation psychique de cette émotion non verbalisée. Cette situation devient alors « traumatique » dans la mesure où le corps va absorber la tension émotionnelle au sein de ses tissus musculaires et nerveux pour compenser la difficulté ressentie. C’est donc un mécanisme psychosomatique, car un choix inconscient est effectué (sans s’en rendre compte) pour placer une charge émotionnelle dans les tissus du corps au lieu de s’en libérer en exprimant l’émotion en question. Ces schémas neuronaux constituent ensuite un véritable réseau qui conditionne notre façon de penser. Et cette façon de penser oriente nos actions dans le but de ressentir toujours ces mêmes émotions dans l’unique but d’enfin s’autoriser à les libérer. Encore faut-il être conscient de ce processus.

Si la congestion persiste, alors naît le jugement, le contrôle, les interdictions, la prédiction, l’enfermement social, les addictions, les inflammations… car l’émotion est emprisonnée dans un schéma structurel mental et physique, c’est-à-dire une habitude de vie (habitude = croyance + action + émotion ressentie).

Pour contrer ces processus de destruction, nous possédons tous et toutes deux armes extrêmement puissantes : l’écoute active et la connaissance. C’est à dire la capacité de comprendre son émotion en se focalisant sur sa présence, pour ensuite l’exprimer et la traverser en mobilisant vos ressources vibratoires (paroles, toucher, mouvement, écriture, peinture, respiration…) L’idée des enseignements que je cherche à vous transmettre est :

• de s’autoriser à ressentir et exprimer une émotion qui est en apparence difficile à exprimer car elle est associé à un événement dur à revivre mentalement (rejet, dispute, abus, agression physique, insulte, humiliation, etc.) ; cela reste simplement une émotion, c’est-à-dire une réaction du corps face à son environnement ambiant, et ce que vous ressentez ne doit engager aucune forme jugement sur ce que vous êtes, il est nécessaire de déprogrammer les croyances associées à l’image que vous vous faites de vous-même qui vous dévalorisent inutilement, pour plutôt vous autoriser de ressentir pleinement vos émotions,
• de passer par d’autres biais que la réflexion et l’introspection pour se libérer d’une émotion congestionnée, en passant ainsi par le mouvement et le relâchement des muscles du corps, et par l’alimentation bio et végétale,
• que vous compreniez que « ce que vous pensez habituellement détermine largement ce que vous deviendrez à terme », pour reprendre les mots de Bruce Lee.

 

L’émotion est avant tout un ressenti momentané qui intensifie le processus vivant et qui traduit en chacun un potentiel d’adaptation. Savoir vivre ses émotions sans rien retenir est essentiel. L’écoute et la vibration en sont les clés.