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Sport metabolisme de base et cerveaux

SPORT, METABOLISME DE BASE ET CERVEAUX

Bien respirer et bien s’alimenter, le premier souci de tout sportif !

 

Le sport est aujourd’hui pratiqué par bon nombre d’entre nous. Néanmoins, il possède une limite pour impacter au mieux la santé de chacun. Quand nous faisons du sport, nous libérons une certaine dose d’énergie, nous nous « dépensons ». C’est pourquoi il est nécessaire de « s’alimenter » en énergie après l’effort, afin de redonner à notre corps l’énergie utilisée. Ce que nous mangeons et ce que nous buvons pendant et surtout après l’effort, constituent ce regain d’énergie essentiel à notre santé. Une précision est à expliciter cependant : l’ingestion et l’hydratation d’aliments et boissons sans véritables valeurs nutritionnelles ont un effet délétère sur nos capacités de récupération.

 

ETRE CONSCIENT DE SA RECUPERATION, POURQUOI ?

Dès la fin de notre effort, notre corps entame un processus d’adaptation à l’effort fourni, afin de le rendre plus fort et mieux préparé au prochain effort (principe de mémoire et de reconstruction cellulaire). Une mauvaise alimentation peut réduire à néant l’effort fourni lors de votre séance de sport voire même être dangereux : les cellules de notre sang, de nos organes et de nos muscles n’ayant pas été correctement alimentées, c’est dire que les nutriments apportés pour assurer leur bon fonctionnement sont insuffisants (en qualité et/ou quantité), elles ne peuvent remplir leur rôle de régénération et d’adaptation.  L’alimentation joue donc un rôle crucial dans la régénération cellulaire, et cela impacte directement la santé du sportif ! Reconstruction musculaire, développement des capacités pulmonaires, meilleure circulation sanguine, hausse des facultés cérébrales… autant de potentiels bénéfices que le sport peut procurer, mais qui sont largement limités (voire inexistants) lorsque nous avons une alimentation inadaptée et approximative.

 

 

NOS HORMONES, SOURCE DE SANTE ET DE VITALITE

Sportif ou non, notre alimentation impacte le métabolisme de façon non négligeable, en répondant plus ou moins aux besoins vitaux de notre corps. D’une façon ou d’une autre, les aliments que nous ingérons participent activement à notre équilibre hormonal. Nos hormones sont des substances chimiques que nous produisons naturellement afin d’assurer le bon fonctionnement de notre corps, ce qui se traduit par des processus de récupération efficaces et des humeurs positives. Notre intégrité physique et mentale dépend dès lors de la manière dont nos hormones sont stimulées, faisant ainsi état de notre équilibre ou déséquilibre hormonal.

Chaque fois que nos hormones sont stimulées de façon équilibrée et en accord avec le bon fonctionnement de nos organes vitaux (cerveau, cœur, poumons, foie, pancréas, reins), nos humeurs ainsi que nos mécanismes de production d’énergie et de récupération sont améliorés. Une bonne santé dépend majoritairement de notre système endocrinien, et peu importe votre objectif, les hormones vous accompagneront toujours dans sa quête.  Il faut noter qu’un déséquilibre hormonal permet l’apparition des maladies (cancers, auto immunes, diabète, mémoire…). Le corps ne répondant plus à des fonctions normales, il déclenche des mécanismes de défense et de compensation. Tant que l’équilibre hormonal ne sera pas retrouvé, notre corps s’épuise à se défendre pour guérir (ou du moins « limiter la casse »), ce qui peut à terme, provoquer des pathologies plus ou moins graves, et plus ou moins chroniques.

 

 

QUEL RAPPORT AVEC LE SPORT ?

Le sport est un puissant outil de santé. Il permet en effet de mettre en mouvement le corps, provoquant chaleur et dépense énergétique. Quand nous faisons une activité physique, c’est notre métabolisme tout entier qui s’active pour éliminer les toxines de notre corps ! Ce qui se passe est simple : l’activité produite par la fonction motrice permet d’accélérer le métabolisme, c’est-à-dire l’ensemble des réactions chimiques qui se produisent dans notre corps et dans l’instant. Le sport active ainsi les processus d’élimination et de récupération, et devient un formidable outil pour améliorer sa santé.  Cependant, la qualité de notre métabolisme et de nos fonctions hormonales est principalement le fruit de nos humeurs et de notre alimentation.

Voilà pourquoi il est essentiel de coupler systématiquement la pratique d’une activité physique ou sportive avec une bonne alimentation. En faisant du sport, nos organes vitaux deviennent plus productifs au quotidien, en termes d’énergie, de capacité à récupérer plus rapidement et dans l’élimination plus efficace des toxines.  Améliorer sa santé devient bien plus efficace en optant pour un métabolisme sportif et bien alimenté !  Et ce sans compter le nombre « d’effets secondaires » bénéfiques pour la santé que provoque une alimentation saine et adaptée : meilleure concentration, meilleure communication intracellulaire, détente physique et musculaire, sommeil facilité, diminution de la pression artérielle et hausse des facultés d’assimilation, hausse des défenses immunitaires, diminution de l’anxiété et du stress plus largement, perte de poids, renforcement des structures osseuses, musculaires et articulaires…

 

N’OUBLIONS SURTOUT PAS NOTRE PLEIN POTENTIEL RESPIRATOIRE

Nous parlons souvent de l’alimentation, c’est un sujet qui vient en premier lorsqu’on parle de « récupération ». Comparé à la respiration, l’alimentation est une notion bien moins importante. La respiration est un mécanisme qui lie naturellement toutes les parties de notre corps. La respiration nous fait agir à l’intérieur. L’alimentation quant à elle, nous fait agir à l’extérieur et demande une certaine attention pour ne pas manger n’importe quoi d’un côté et pour digérer et assimiler d’autre part. L’alimentation demande donc une certaine énergie pour s’opérer. Ça nous épuise quelque part.

La respiration est doublement intéressante car l’attention qu’on y porte optimise le gain d’énergie : se concentrer sur sa respiration ne demande pas d’effort et une fois focalisé dessus, les bienfaits se font ressentir de plus en plus vite. L’apaisement de l’activité cérébrale doit être un objectif d’avant, de pendant et d’après séance. C’est crucial dans la mesure où l’activité physique et mentale amène une certaine excitation cérébrale, parfois très intense. Quand le corps est excité, tout va plus vite, et les déchets se doivent d’être recyclés aussi vite qu’ils sont produits.  Seule la profondeur de notre respiration peut jouer ce rôle. Une respiration optimisée facilite la récupération en temps réel, avant, pendant et après l’effort. Pourquoi ? Simplement parce que les mécanismes profonds qui nous maintiennent en vie sont directement stimulés : la synchronisation de cerveau, la régulation hormonale, la pompe cardiaque, le gonflement des poumons, la circulation sanguine, notamment celle autour de

s intestins, les échanges moléculaires au niveau du tissu myofascial (gaine qui recouvres tous les muscles, tendons et os de notre corps).

 

UN POINT D’ATTENTION SUR LE NERF VAGUE

Si vous ne connaissez pas ce nerf, renseignez-vous car il peut vous aider au quotidien, peu importe la problématique. Ce nerf est particulier car il relie le cerveau au cœur et aux intestins en passant par les poumons et le diaphragme. Particulier aussi puisqu’il s’innerve au plus profond du cerveau, au sein des structures dites « sous-corticales ». Ces structures sont le siège de notre inconscient et de notre régulation émotionnelle. Une intime relation existe entre le nerf vague et notre hippocampe (une des glandes sous-corticales) : ce dernier joue un rôle dans la mémoire (capacité à se souvenir), les apprentissages (capacité à fixer la connaissance) et sur l’aspect cognitif des émotions (capacité à juger et utiliser les émotions pour les mettre au service de la mémoire et de l’apprentissage).

C’est l’hippocampe qui régule la sécrétion des hormones d’urgence qui nous poussent notamment à repousser nos limites ou bien réagir instinctivement face à un danger. Le sport ou bien une activité cognitive intense impulsent une activité psycho-émotionnelle intense, ce qui peut épuiser l’hippocampe au bout d’un certain temps si on tire trop dessus. Le surentrainement, les blessures chroniques ou encore les difficultés de concentration, les crises d’angoisses ou pics d’anxiété, les difficultés à dormir sont autant de raisons de stimuler ce nerf vague qui aura un rôle apaisant et antiinflammatoire. En effet, c’est un des seuls nerfs qui libère des molécules ayant une action anti-inflammatoire lorsqu’il est stimulé. C’est un allié efficace, qui ne demande aucun effort. Les ressentis sont d’ailleurs immédiats, profonds et durables puisque que ce réseau vagal est directement lié au système nerveux autonome.  La marge de progression est grande, et vous en ressentirez les bienfaits sur votre performance sportive et mentale.

 

Notre corps est une mine d’or d’informations… à nous de les lire et les traduire en énergie revitalisante !

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